La Rochelle Site marécageux, La Rochelle fut peu habitée à l’époque gallo-romain
Il fallut attendre la fin du premier millénaire pour qu’apparaisse un bourg, situé sur un promontoire rocheux, non loin de la mer, autour de sa petite église et d’une tour de défense. Grâce à son port, la ville s’agrandit, se ceignit de muraille, vivant essentiellement de son négoce de sel et d’alcool. Au fil des siècles, des monastères s’implantèrent, ajoutant à la prospérité de La Rochelle qui, tirant parti de son rattachement à l’Angleterre, commerça avec les îles britanniques et le nord de l’Europe.
Une ville indépendante.
Ville indépendante, protestante, La Rochelle prospéra jusqu’au XVIIe siècle quand Louis XIII décida de la remettre dans le rang, l’assiégeant et lui infligeant un blocus drastique qui aboutit à l’abolissement de ses prérogatives de ville libre. La Rochelle n’en continua pas moins sa croissance, exploitant ses relations commerciales privilégiées avec le Nouveau Monde. Et même si ce négoce outre-Atlantique vint à chuter au XVIIIe siècle, la ville profita de son rayonnement intellectuel et culturel qui se conjugua à la fin du XIXe siècle à un regain économique quand son port en eaux profondes fut construit.
Des entreprises de haute technologie.
Une vitalité essentiellement due à la construction du canal de Marans par Napoléon, soutenue par l’arrivée du chemin de fer puis par les activités portuaires de marchandises et de passagers vers l’Amérique. Si au XXe siècle La Rochelle bénéficia de la vogue des bains de mer, elle n’en fut pas moins frappée par la désindustrialisation, heureusement compensée aujourd’hui par le tourisme, bien sûr, mais aussi par l’implantation d’entreprises innovantes et de haute technologie qui se conjuguent à quelques industries dans des secteurs diversifiés.
Des atouts patrimoniaux.
Depuis les années 1950, la ville connaît une démographie positive, entraînant la construction de nouveaux quartiers en périphérie. Plus récemment, mettant en valeur ses atouts patrimoniaux, près de 75 hectares de secteur sauvegardé, La Rochelle réaménage l’existant, mise sur l’écologie et l’environnement. Pour le plus grand plaisir des touristes dans une ville où les monuments historiques sont légion, du Moyen-Age jusqu’au XIXe siècle, avec la cathédrale Saint-Louis, bien sûr, mais aussi d’innombrables édifices religieux sans compter les manifestations culturelles dont les Francofolies restent l’emblème.
Un parc immobilier diversifié.
La Rochelle se montre résolument attractive pour les trois millions de touristes qu’elle reçoit chaque année, mais aussi pour les quelque dix mille étudiants entre université, grandes écoles et formations supérieures, et pour les nouveaux arrivants attirés par son important bassin d’emplois. La ville présente un parc immobilier diversifié, avec moins de 10% de résidences secondaires et 34% de maisons individuelles, dans des secteurs hétérogènes entre cœur de ville avec immeubles anciens et hôtels particuliers, quartiers populaires autour du vieux port, ou résidentiels en périphérie immédiate.